Article du Hamilton Spectator - Kim Scouller

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Kim Scouller, leader de WealthWave et éducatrice financière certifiée, a écrit un article opportun intitulé " Breaking the chains of financial abuse this Domestic Violence Awareness Month " (Briser les chaînes de l'abus financier en ce mois de sensibilisation à la violence domestique) pour le Hamilton Spectrum. The Hamilton Spectator qui tire parti du Mois de la sensibilisation à la violence domestique, uneplateforme essentielle pour faire la lumière sur l'exploitation financière, une composante cachée mais dévastatrice de la violence domestique. Il s'agit d'une stratégie de manipulation employée par les agresseurs pour contrôler leurs victimes, qui se manifeste sous diverses formes : refus d'accès aux comptes bancaires, à l'emploi ou à l'éducation, imposition de travail forcé, vol de fonds, endettement et destruction de la cote de crédit de la victime. La prévalence de l'exploitation financière est alarmante, les estimations suggérant sa présence dans 99% des cas de violence domestique. Ses conséquences sont profondes : elles augmentent le stress, l'anxiété et la dépression, affectent la stabilité financière à long terme et compromettent la capacité des victimes à s'assurer un cadre de vie sûr, un emploi ou des études.

Le problème est encore compliqué par son intersection avec d'autres formes de violence domestique, ce qui laisse souvent les victimes empêtrées dans un réseau de difficultés qui les empêchent de chercher de l'aide. C'est pourquoi l'accent est mis sur l'importance de l'éducation pour aider les victimes potentielles à reconnaître les signes et à chercher de l'aide, en les encourageant à avoir des conversations ouvertes sur la question. La nécessité d'une formation professionnelle pour identifier les abus financiers et y répondre est soulignée, de même que l'engagement actif des institutions financières à fournir des ressources et un soutien aux victimes. Des réformes juridiques sont jugées nécessaires pour reconnaître l'abus financier comme un délit distinct, ce qui permet de responsabiliser les abuseurs. La société est invitée à investir dans des ressources telles que les refuges, l'aide juridique et les services de conseil en matière de finances et de crédit adaptés aux survivants de la violence domestique, ainsi que dans des programmes de formation professionnelle et des possibilités d'éducation, afin d'aider les victimes à retrouver leur indépendance.

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